Certain·es le savent déjà par les réseaux sociaux ou via l’article de novembre, mais je suis dans une dépression sévère. Il y a tout de même des hauts de temps en temps, ce qui me laisse le temps d’écrire un peu. J’avance doucement dans l’écriture des nouvelles, de plusieurs microfictions et de mon roman. Pour le moment, impossible d’écrire de scénario jdr où de simplement jouer. Les streams, c’est tout aussi compliqué (avec la chaleur qui n’aide pas), mais je fais tout pour avancer.

Je pense ne pas flouer les personnes abonnées sur Patreon, j’y partage maintenant la newsletter et les microfictions en avance. Je comprends cependant celleux qui se désabonnent vu que je ne fais pas d’actual play en ce moment.

J’avance. Doucement, certes, mais j’avance.

J’ai prévu de parler de jdr dans la prochaine newsletter, j’en ai reçu quelques-uns que je vais dévorer ce mois-ci et septembre sera, je l’espère, le mois du retour en force !

D’ailleurs, n’hésitez pas à me dire ce que vous aimeriez voir dans la newsletter ou même en stream quand je reprendrai. Je suis à l’écoute de tous les avis constructifs ^-^.

J’ai quand même hâte de tout reprendre. Mes streams seront d’abord dédiés à la discussion et je jouerai à des mmo (TESO, LOTRO…), n’hésitez pas à me rejoindre quand j’y serai !

Allez, je termine ici. Je ne sais pas comment conclure ce post alors… à la prochaine (et merci pour vos soutiens) !

L’article Il fait chaud, mais rien à voir avec ce post est apparu en premier sur Le blog de Papy Polca.

J’ai commencé avec de la fantasy et, déjà à l’époque, il y avait un roman et de petits textes à côté (coucou aux fans d’Audestia). J’ai pas mal tourné en rond, mais j’aimais bien cet univers.

Toutefois, le vampire revenait. Il me fascinait depuis tout petit, prenant toujours plus de place dans mon esprit. J’avais inclus Dracula dans Audestia sans aucune originalité, c’était pour moi le signe que je devais changer d’air et me plonger dans la psychologie de cet être hématophage.

Je découvris le site Rocambole, qui existait depuis peu, et son concept m’avait beaucoup plu. Faire un roman-feuilleton m’encourageait à avancer, j’ai donc commencé l’écriture de Dans l’Ombre, racontant la naissance de Camille en tant que vampire. J’étais content de moi, mais Rocambole changea de politique en se transformant en un Spotify de la lecture et je détestais cette idée. J’ai quitté la plateforme sans postuler à leur version payante et j’ai arrêté de toucher à cette histoire, ne me sentant pas capable de la modifier dans un style plus classique.

J’étoffais tout de même cet « univers où les vampires existent » en griffonnant des textes courts qui devinrent L’Ombre Comme Seul Repaire. Je découvrais le passé des vampires au fil de l’écriture, je m’étonnais moi-même de certains choix, j’adorais ça !

Suis-je vraiment fait pour écrire ?

Camille me manquait, mais je ne savais pas comment reprendre le travail sur ce personnage. Je me remettais en question, encore et encore, dans une boucle cauchemardesque. Développer le lore c’était bien, mais je voulais VRAIMENT reprendre le point de vue d’une personne posant son pied dans l’ombre pour la première fois.

Alors

Pourquoi changer de format ? Il fallait reprendre ce que j’avais tapé trop vite pour sortir dans les temps (le côté épisodique régulier était trop important pour moi à l’époque de Rocambole, j’allais trop vite), mais l’histoire en elle-même n’était pas mauvaise ! Je pouvais garder un format similaire, j’étais bien plus à l’aise avec des textes courts, alors pourquoi m’obstiner à faire autre chose ?

Camille est de retour depuis 2023 avec de minuscules « chapitres », des cliffhangers et des ellipses pour garder un certain rythme et éviter les liaisons hasardeuses. J’ai renommé cette histoire Camille dans l’Ombre (original), c’est toujours en cours d’écriture et j’en suis content pour le moment. Les quelques personnes ayant lu le début aiment beaucoup, je pense avoir trouvé le « truc ».
Lorsque je réfléchis au lore de mon univers, j’écris toujours de petits textes qui finissent dans L’Ombre Comme Seul Repaire. Rien n’est perdu, ça me fait du bien.

Ça n’est un secret pour personne, j’ai une dépression sévère et je dois me battre tous les jours pour avancer. Je me remets tout le temps en question, je doute de la qualité de ce que j’écris, j’ai peur de faire ça en vain. Ma vie a-t-elle un sens si je ne fais que ça, sans m’en sortir financièrement ?

Mais je continue à écrire.
Je continue à imaginer.
Et
Même si j’ai du mal à profiter de la vie, j’essaie d’apporter quelque chose.

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